Bakou accuse la France d'ingérence dans ses affaires intérieures
Les affirmations du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères selon lesquelles le citoyen français aurait été détenu sans fondement sont dénuées de fondement.
Toplum TV rapporte que l'attaché de presse du ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan, Aykhan Hajizade, a déclaré cela en commentant la déclaration du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères contre l'Azerbaïdjan concernant l'arrestation d'un citoyen français.
Selon lui, cette déclaration est une déformation de la réalité, une autre tentative d'ingérence dans les affaires intérieures et le processus d'enquête judiciaire de l'Azerbaïdjan.
Martin Rian, citoyen de la République française, a été arrêté le 4 décembre, soupçonné d'avoir commis l'acte prévu à l'article 276 (espionnage) du Code pénal de la République d'Azerbaïdjan. Plus tard, une décision de justice a ordonné sa détention pendant quatre mois.
La partie azerbaïdjanaise a pleinement respecté la législation nationale et les obligations internationales en prenant des mesures contre ledit citoyen français. « Depuis l'arrestation du suspect, le personnel consulaire de l'ambassade de France lui a rendu visite à plusieurs reprises et est parfaitement au courant de l'affaire pénale. »
Dans le communiqué, il est également indiqué que la partie française a refusé de donner des explications à ce sujet et de coopérer à l'enquête :
« Malgré le fait que le ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan ait adressé une note verbale à l'ambassade de France en Azerbaïdjan afin d'enquêter sur la question de la coopération de la personne mentionnée avec deux employés de l'ambassade de France, la partie française a refusé de donner toute explication et coopérer à l’enquête. A cet égard, ces deux employés de l'ambassade ont été déclarés indésirables par l'Azerbaïdjan.
Le ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan a une fois de plus appelé la partie française à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de l'Azerbaïdjan et à mettre fin aux mesures d'enquête mentionnées.