La dernière version de l’accord de paix présentée de Bakou à Erevan a porté un coup dur au processus de paix. La dernière interview d'Ilham Aliyev a également porté un coup dur aux pourparlers de paix. Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a déclaré cela lors d'une conférence de presse à Erevan.

Abordant les questions de délimitation des frontières, Mirzoyan a déclaré qu'il y avait un accord sur une nouvelle réunion des commissions de délimitation des deux pays. Il y a quelque temps, l'Azerbaïdjan a proposé d'utiliser les cartes de 1974-1990, et la partie arménienne a accepté.

« Cependant, lors de la dernière interview du président de l'Azerbaïdjan, il a été observé que l'Azerbaïdjan lui-même a évité cette proposition », a déclaré Mirzoyan.

« L'Arménie et l'Azerbaïdjan doivent reconnaître mutuellement leur intégrité territoriale sans aucune ambiguïté et sans aucun mot pouvant être compris différemment. Les frontières devraient être délimitées sur la base de cartes établies par les autorités compétentes de l'URSS et reposant sur une base juridique solide. Les cartes les plus récentes qui reflètent cette réalité sont celles de 1974-78.

« Les communications économiques et de transport doivent être ouvertes sur la base des principes de souveraineté, de juridiction, d'égalité et de réciprocité », a déclaré Mirzoyan.

Il a déclaré que l'Arménie avait présenté à deux reprises à l'Azerbaïdjan des cartes des zones minées, bien que la partie azerbaïdjanaise se soit plainte de leur inexactitude.

Actuellement, les autorités compétentes de l'Arménie tentent d'obtenir des informations sur « d'éventuelles nouvelles mines ». S'il y a « une approche constructive et si la confiance entre les parties est renforcée », Erevan fournira cette information à Bakou. Mais cette fois, cela devrait se faire avec la participation de médiateurs internationaux, a ajouté Mirzoyan.

Au cours des réunions aux plus hauts niveaux, Erevan et Bakou ont réussi à parvenir à un accord mutuel sur certaines déclarations contenues dans le texte de l'accord de paix. « Cependant, il existe un certain nombre de questions importantes sur lesquelles il existe des différences d'approche », a déclaré le chef du ministère arménien des Affaires étrangères.

Les ministères des Affaires étrangères d'Arménie et d'Azerbaïdjan sont en contact direct. Des contacts directs ont été établis entre les administrations des dirigeants arménien et azerbaïdjanais et un certain nombre d'autres institutions des deux pays », a déclaré Mirzoyan.

« On a l'impression qu'il n'y a aucune volonté politique pour parvenir à un règlement en Azerbaïdjan. Au contraire, on tente de formuler des exigences contre l'Arménie. Notre position est ferme et les frontières doivent être les mêmes qu’elles l’étaient à l’époque de l’URSS. L'Arménie ira jusqu'au bout dans cette affaire », a déclaré Mirzoyan.