Toutes les personnes directement responsables et participantes à la persécution et au traitement brutal du journaliste russe Vladimir Kara-Murza devraient être inscrites sur les listes de sanctions établies conformément aux « lois Magnitski ». C’est ce qu’indique la résolution adoptée lors de la session plénière de l’APCE le 17 avril.

Les « lois Magnitski » adoptées par les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni et d’autres pays de l’UE permettent d’appliquer des sanctions contre les personnes coupables de violations des droits de l’homme.

La résolution adoptée indique également que les partisans de Kara-Murza considèrent la lourde peine (25 ans de prison) comme « une vengeance pour son soutien actif aux lois Magnitski pendant de nombreuses années ».

L’APCE a appelé l’UE et tous les autres États dotés de lois sur les sanctions ciblées à « inclure sur les listes de sanctions les personnes responsables de la persécution et des mauvais traitements infligés à Kara-Murza ».

L’Assemblée a également suggéré que tous les Etats qui n’ont pas encore adopté les « lois Magnitski » le fassent immédiatement.

L’APCE a appelé les autorités russes à libérer Kara-Murza immédiatement et tous les États négociant avec la Fédération de Russie sur l’échange de prisonniers à inclure Kara-Murza dans ces échanges.

L’APCE a également rendu hommage à Alexeï Navalny, déclaré que l’État russe porte l’entière responsabilité de sa mort et appelé à des mesures radicales contre « le régime totalitaire de Vladimir Poutine ».

Dans le même temps, l’APCE a appelé l’UE et d’autres États à imposer des sanctions aux personnes directement responsables de la persécution, des mauvais traitements et de la mort d’Alexeï Navalny.

En outre, l’assemblée a appelé l’UE et le G7 à renforcer les sanctions contre la Russie en imposant des sanctions à la Bourse de Moscou et à Rosatom, ainsi qu’en abaissant le plafond des prix du pétrole afin de réduire les revenus pétroliers, une source de revenus pour la Russie.

L’Assemblée a également déclaré qu’elle avait créé une plateforme de communication pour le dialogue avec les forces démocratiques de Russie et a appelé à la création du poste de président de la Chambre à cet égard.