Le président de l’APCE a appelé les autorités azerbaïdjanaises à reprendre immédiatement leur coopération avec le CPT
« Je regrette profondément le refus des autorités azerbaïdjanaises de coopérer avec le Comité sur la torture et les traitements inhumains ou dégradants (CPT) du Conseil de l’Europe, ce qui a conduit à l’annulation de la visite prévue du CPT. Les résultats du rapport sur la visite spéciale du CPT en Azerbaïdjan m’ont également inquiété », a déclaré le Président de l’APCE, Théodore Roussopoulos, dans un communiqué publié le 3 juillet.
« Je tiens à souligner que l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme établit l’une des valeurs les plus fondamentales d’une société démocratique. En effet, l’interdiction de la torture, des peines et traitements inhumains et dégradants, qui est liée au respect de la dignité humaine, est absolue et aucune dérogation n’est acceptable. Il est donc important de poursuivre une coopération ouverte et efficace avec le CPT pour garantir sa mise en œuvre et prévenir toute forme de torture ou de mauvais traitements des détenus.
J’appelle les autorités azerbaïdjanaises à reconsidérer leurs décisions et à reprendre immédiatement la coopération et le dialogue constructif avec le CPT. Cela servira non seulement à l’amélioration des relations générales avec le Conseil de l’Europe, mais également aux intérêts fondamentaux des citoyens azerbaïdjanais.
Notre Assemblée est pleinement déterminée à poursuivre le dialogue avec le parlement et le gouvernement azerbaïdjanais pour résoudre toutes les questions en suspens.
Je crois fermement qu’il est dans l’intérêt de l’Azerbaïdjan et de son peuple de coopérer étroitement et efficacement avec toutes les institutions du Conseil de l’Europe et de bénéficier de cette coopération en tant que l’un de nos États membres », a déclaré le président de l’APCE.