Pashinyan a présenté ses excuses au peuple pour le conflit historique avec l’Azerbaïdjan
Le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a admis que, comme ses prédécesseurs, il avait fait du tort à la nation en perpétuant le conflit en cours avec les pays voisins, et il s’en est ouvertement excusé auprès du peuple arménien. Dans sa publication sur Facebook, Pashinyan a fait une distinction entre la politique précédente visant à la conquête territoriale et la vision de la « véritable Arménie ». Selon lui, la « véritable Arménie » a commencé en 2020 après la défaite de l’Arménie dans la guerre avec l’Azerbaïdjan.
« Notre peuple a depuis longtemps fait son choix en faveur de la véritable Arménie », a écrit Pashinyan et a expliqué que l’avenir du pays devrait consister à assurer le bien-être de ses citoyens à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international, et non à s’efforcer de garantir le bien-être de ses citoyens à l’intérieur des frontières reconnues au niveau international. pour l’idéal de « l’Arménie historique » avec un vaste territoire.
Le Premier ministre a admis que les anciens dirigeants avaient entraîné la population dans un « cycle historique » de conflit et qu’il était responsable du rôle qu’il avait joué dans la perpétuation de ce conflit. « Nous, qui avons gouverné à différentes époques, n’avons pas écouté (le peuple), nous avons essentiellement forcé notre peuple à vivre dans le « cycle historique ». C’est pour cette raison que nous devons nous excuser auprès de notre peuple, et je m’en excuse pour ma part. »
Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, a soutenu la déclaration de Pashinyan. Le 16 septembre, lors d’une conférence de presse conjointe avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourne, il a déclaré que l’Arménie était prête à signer un traité de paix avec l’Azerbaïdjan. Cependant, Bakou déclare que tout accord de paix dépend de la suppression par l’Arménie des clauses anti-azerbaïdjanaises de sa constitution.