Les Fédérations internationale et européenne des journalistes (FIJ et FEJ) ont exprimé leur inquiétude concernant l'arrestation de représentants des médias en Azerbaïdjan.

Le document précise que 10 journalistes ont été détenus depuis novembre 2023 et que les arrestations se sont poursuivies ces derniers jours.

On rapporte que le 13 janvier, la journaliste du site Abzas Media, Elnara Gasimova, a été condamnée à une peine de prison préliminaire de 4 mois pour contrebande, par décision du tribunal.

Deux jours plus tard, le journaliste de JAMNews Shahin Rzayev a été arrêté pour « petit hooliganisme » et condamné à 15 jours de détention administrative (le lendemain, la Cour d'appel a remplacé sa peine de prison par une amende et a libéré le journaliste, a noté Turan).

« Novembre 2023 a marqué le début de la répression contre les publications d'investigation et les journalistes critiques à l'égard du gouvernement, ainsi que contre deux militants et un homme politique de l'opposition, avec des accusations fabriquées de toutes pièces », a déclaré la FIJ-FEJ dans un communiqué.

Abzas Media fait partie des organisations médiatiques attaquées. La publication est engagée dans des recherches dans le domaine des droits de l'homme, souligne le document.

Il est à noter que le directeur de la publication Ulvi Hasanli, le rédacteur en chef d'Abzas Media Sevinj Vagifgizi et trois autres journalistes ont été arrêtés pour contrebande.

La déclaration FIJ – FEJ se lit comme suit :

« S'ils sont reconnus coupables de 'collusion en vue d'introduire de l'argent illégal dans le pays', ils risquent jusqu'à huit ans de prison », indique le communiqué.

Aziz Orujov, directeur de la chaîne de télévision en ligne Kanal-13, et Shamo Eminov, qui ont coopéré avec cette ressource, ont également été arrêtés pour les mêmes accusations. Un autre journaliste de cette chaîne, Rufat Muradli, a été arrêté administrativement pendant 30 jours (il est déjà en liberté, a souligné Turan).

Les secrétaires généraux de la FIJ et de la FEJ, Anthony Bellanger et Ricardo Guterres, ont appelé les autorités azerbaïdjanaises à libérer tous les journalistes arrêtés et à abandonner les accusations fabriquées contre eux.