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L'Azerbaïdjan critique la décision de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe comme un acte partial et sale

Le célèbre expert des médias et avocat Alasgar Mammadli a vivement critiqué la décision de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de restreindre le droit de vote en Azerbaïdjan, la qualifiant d'acte partial et laid. La mesure prise par les institutions européennes le 22 janvier a constitué un changement significatif dans les relations avec l'Azerbaïdjan, tant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe que l'Union européenne ont exprimé leurs inquiétudes et ont pris des mesures contre le pays.

La décision de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a été adoptée sous la forme d'une limitation des pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise pour quatre raisons principales. Parmi ces raisons figurent le refus de l'Azerbaïdjan d'autoriser les rapporteurs de l'APCE à entrer dans le couloir de Lachin en 2023, la poursuite des violations des droits de l'homme, l'augmentation du nombre de prisonniers politiques et le refus d'inviter l'APCE à évaluer les élections présidentielles du 7 février.

Dans le même temps, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a accusé l'Azerbaïdjan d'empiéter sur la souveraineté de l'Arménie et a averti que de telles actions entraîneraient de graves conséquences pour Bakou.

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Certains observateurs estiment que ces décisions ont été influencées par la proximité de l'Azerbaïdjan avec la Russie. Cependant, Alasgar Mammadli a déclaré que la principale raison en était le conflit en cours avec l'Arménie. Il a déclaré que les institutions européennes, notamment celles dirigées par la France, luttent contre le recours à la force par l'Azerbaïdjan pour restituer ses territoires.

Mammadli n'a pas accepté l'idée que les récents problèmes liés aux droits de l'homme soient le principal moteur des actions entreprises par l'APCE et l'Union européenne, affirmant que des problèmes tels que la persécution politique, la persécution des médias et les élections irrégulières sont restés sans réponses similaires depuis de nombreuses années. Il a noté que le véritable moteur des mesures récentes était les opérations militaires menées par l'Azerbaïdjan pour rétablir le contrôle de ses territoires.

L'expert des médias a souligné que la réponse de l'Europe ne reconnaît pas le droit de l'Azerbaïdjan de mettre fin à l'occupation et à l'agression arméniennes. Il considère que les actions des institutions européennes sont biaisées et suscitent la colère de la société azerbaïdjanaise. Il a déclaré qu'une approche plus objective et opportune, axée uniquement sur la violation des droits de l'homme, aurait eu un écho plus convaincant dans la société azerbaïdjanaise.

Alasgar Mammadli souligne enfin l'importance de l'objectivité dans l'évaluation de la situation en Azerbaïdjan et appelle à une interprétation plus précise des événements. Les critiques de l'APCE et de l'Union européenne, qui peuvent paraître biaisées à l'égard de la société azerbaïdjanaise, auraient pu avoir plus de poids si elles n'avaient pas été liées aux efforts du pays pour restituer ses territoires.

Azerbaïdjan Express

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