Le Département d'État considère ces arrestations comme « inacceptables ».

Les États-Unis ont appelé le gouvernement azerbaïdjanais à respecter tout le monde, y compris ceux qui jouissent du droit à la liberté d'expression.

C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du Département d'État le 27 décembre en réponse à l'enquête de Turan concernant l'arrestation du journaliste Shamo Eminov.

Shamo Eminov, employé de la télévision Internet « Kanal 13 », a été arrêté le 22 décembre.

Une mesure de détention provisoire a été choisie pour lui pendant 3 mois et 5 jours.

Eminov est le troisième employé de la chaîne arrêté le mois dernier.

Le porte-parole du Département d'État a jugé inacceptables les arrestations effectuées en Azerbaïdjan ces derniers mois :

« La récente tendance à la détention de journalistes, de militants de la société civile et d'opposants en Azerbaïdjan est profondément inquiétante. Plus de dix de ces personnes ont été arrêtées en Azerbaïdjan le mois dernier. C'est inacceptable. »

Dans le même temps, le Département d'État a appelé le gouvernement azerbaïdjanais à respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales :

« Nous continuons d'appeler le gouvernement azerbaïdjanais à respecter les droits et libertés fondamentales de chacun, y compris ceux qui jouissent de la liberté d'expression.

En Azerbaïdjan, depuis fin novembre, le directeur du site d'information AbzasMedia, connu pour ses enquêtes sur la corruption, Ulvi Hasanli, son rédacteur en chef Sevinj Vagifgizi, le directeur adjoint Mahammad Kekalov et la journaliste Nargiz Absalamova ont été arrêtés pour  » contrebande ».

Le 13 décembre, le journaliste d'investigation Hafiz Babaly, qui coopère avec « Abzas Media », a été arrêté. Parallèlement, il était rédacteur en chef du département économie de l'agence « Turan ».

Après cela, les arrestations de journalistes se sont poursuivies. Le directeur de la chaîne Internet Kanal 13, Aziz Orujov, ses collaborateurs Rufat Muradli, Shamo Eminov et le journaliste Teymur Karimov sont actuellement en prison.

Les journalistes arrêtés et leurs défenseurs n'acceptent pas ces accusations, les qualifiant d'ordre politique.