Les États-Unis ont condamné la déclaration de la radio « Azadlig » comme organisation indésirable
Les récentes actions de la Russie contre les médias indépendants montrent une fois de plus que Poutine est contre une presse libre en Russie, a déclaré le Département d’État américain.
Mardi, le ministère russe de la Justice a déclaré Radio Free Europe/Radio Liberty « organisation indésirable », exposant ses employés à des poursuites.
« Nous avons vu que la Russie continue d’étouffer la liberté de la presse. Il est clair que les autorités ne veulent pas que le peuple russe obtienne des informations objectives sur ce que le régime russe fait à l’étranger et avec son propre peuple », a déclaré le représentant du Département d’État Matthew Miller lors du point de presse.
Quelques heures après que la Cour suprême du Tatarstan a rejeté le recours d’Alsu Kurmasheva, journaliste de la radio « Azadlig », la radio « Azadlig » a été déclarée « organisation indésirable ».
« Le monde ne peut pas rester les bras croisés et permettre au gouvernement russe d’utiliser les journalistes comme des pions politiques », ont déclaré Emily Wilkins, présidente du Washington National Press Club, et Gil Klein, président du Journalism Institute, dans un communiqué commun.
« Le gouvernement américain peut faire davantage pour aider à libérer Alsou, et nous exhortons l’administration Biden à agir », ont-ils déclaré.
De son côté, le Département d’État a accusé Moscou d’utiliser des citoyens américains pour arrêter des Russes condamnés à l’étranger sur la base de fausses accusations.
« La sûreté et la sécurité des citoyens américains à l’étranger sont toujours notre priorité absolue », a déclaré Miller au correspondant de Turan à Washington.