Le 20 novembre, le tribunal du district de Khatai, à Bakou, a accordé à Anar Mammadli, le défenseur des droits humains chargé de l’enquête, une demande de prolongation de sa peine de prison initiale, a déclaré son avocat Elchin Sadigov.

Dans le même temps, lors d’une autre audience tenue au tribunal du district de Khatai, la requête de la défense visant à transférer Mammadli en résidence surveillée n’a pas été accordée.

L’avocat a qualifié les deux décisions de « décisions politiques ».

La défense estime que le procès contre Mammadli est une vengeance pour ses activités en faveur des droits humains.

« Il n’y a aucune preuve qu’Anar Mammadli ait commis un crime. Des tentatives sont faites pour falsifier des preuves. Nous ne sommes pas satisfaits des deux décisions de justice et ferons appel », a déclaré l’avocat.

Il a également noté que les problèmes de santé de Mammadli s’aggravent.

« Anar n’est ni examiné ni traité. On nous a dit qu’il avait subi des tests, mais aujourd’hui, il a nié cette information.

Nous avons fait appel au tribunal à cet égard, mais le tribunal n’a pas fait droit à notre requête. Un appel sera déposé contre cette décision », a déclaré Sadigov.

Des défenseurs norvégiens des droits de l’homme et des représentants de plusieurs ambassades occidentales voulaient participer aux débats d’aujourd’hui, mais ils n’y ont pas été autorisés.

* Anar Mammadli a été arrêté le 29 avril et le 30 avril, il a été inculpé en vertu de l’article 206.3.2 du Code pénal (contrebande, lorsqu’elle est commise par un groupe de personnes ayant conspiré à l’avance).

Un certain nombre d’organisations internationales, ainsi que le Département d’État américain, ont appelé le gouvernement azerbaïdjanais à libérer immédiatement Mammadlin et les autres personnes arrêtées.

Anar Mammadli est à la tête d’une ONG active dans le domaine des droits électoraux et auteur de rapports critiques sur les élections.